Manche de faux « André »

Le manche « André » est réalisé en bois locaux par un menuisier en Bretagne.

Les deux qualités recherchées à travers sa conception sont la légèreté et la modularité.

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Légèreté :

Le manche est légèrement conique pour gagner du poids.

Le corps du manche est en frêne. Cette essence allie faible poids, solidité et nervosité.

Les supports de poignée sont en tilleul, choisi pour sa légèreté.

Les bords du manche sont chanfreinés ce qui réduit son poids sans affecter sa solidité.

Ce manche léger est bien adapté à un usage normal et intense. Aucune casse n'a été constatée pour ces types d'utilisation.

Pour utiliser votre faux comme un croisant ou en force avec un fauchon, jouer au plus fort avec les piquets de parc, vous préférerez un manche en métal ...

Une plaque en inox renforce le trou d'ergot pour éviter tout éclatement en cas de choc.

Une cale en cuir se glisse sous le manche de la lame pour améliorer la tenue.

Les quelques grammes gagnés par rapport à un autre manche, font une vraie différence en terme de fatigue, après une séance de fauche où le manche va faire des centaines d'allers et retours.

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Modularité :

Le manche :

Le manche est proposé en différentes longueurs.

140, 150, 160, 170, 180

Manches de 140 à 180

Différentes tailles de manche

La position des poignées est réglable. Le tenon des supports de poignées se fixe dans les mortaises du manche avec des boulons.

Les poignées et supports se montent avec une clé de 10.

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Les poignées :

La plupart des faucheurs tiennent les poignées en mode poussé.

Le manche se trouve devant les mains. Certains faucheurs préfèrent par habitude ou pour s'adapter à des lames spécifiques adopter une tenue tirée d'une ou des poignées. Dans ce cas la main est devant le manche.

Pour passer du mode poussé au mode tiré il suffit de dévisser la poignée et de la remonter dans l'autre sens avec une clef de 10.

Il est possible aussi de transformer facilement le manche pour droitier ou gaucher.

Vous avez un manche adapté à votre taille. Faites de même pour les poignées !

La façon dont les poignées sont fixées sur les supports, permet facilement de les changer.

Suivant la taille de vos mains et la sensation recherchée, vous pouvez aussi choisir un diamètre de poignée adapté ce qui limite le risque d'ampoules.

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Vous pouvez choisir des rondins ronds ou ovale, droits ou galbés.

L'écorce des branches d'orme est striée, elle tient bien dans la main tout en étant souple un peu comme du liège.

Angle des poignées :

Sur la plupart des manches, les poignées sont perpendiculaires au manche.

Le manche « André » est livré avec des poignées droites.

Peter Vido conseille de donner un angle de quelques degrés aux poignées.

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Les droites passant pas l'axe des poignées se croisent alors à quelques décimètres devant le manche. Certains manches le mettent en œuvre. Sur ces manches, l'angle est fixe et ne peut pas être modifié.

La façon dont les poignées sont fixées sur les supports, permet facilement de fabriquer d'autres poignées avec un angle différent.

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Commercialisation

Les manches « André » sont proposés à la vente par le menuisier qui les fabrique dans le Morbihan et par moi même dans les Côtes d'Armor.

Leur prix est de 105€.

Contact : manche-de-faux@nerzh-nevez.com

Ils ne sont pas vendus par correspondance. Ils sont proposés sur les salons auxquels nous participons, lors des stages et sur rendez-vous.

Avant de vous décider, nous vous proposerons d'essayer d'autres manches en métal ou en bois pour en apprécier les différences.

Vous pourrez tester les différents tailles et décider de celle qui vous convient le mieux.

Vous pouvez venir avec votre lame et constater comment elle s'adapte au manche.

Les manches sont vendus imprégnés d’huile de lin par trempage.

Un peu d'histoire

Le manche « André » s'inspire d'un manche couramment utilisé dans l'Est de la France.

Dans sa version d'origine, la position des poignées n'est pas réglable et sa taille était adaptée aux faucheurs d'il y a 100 ans.

Il m'a été donné par mon grand-père prénommé André et mon père André m'a appris à faucher.

D'où le nom ...